URPS Orthoptistes Occitanie

À propos
de nous

L’orthoptiste est le seul professionnel de santé habilité à réaliser les dépistages, les explorations, les rééducations de la fonction visuelle ainsi que la prescription ou le renouvellement de lunettes.
Il peut recevoir les patients soit sur ordonnance d’un médecin ou bien en accès direct sous certaines conditions. 
L’orthoptie est une profession conventionnée avec l’assurance maladie et donc remboursée.
L’orthoptiste est formé au sein des facultés de médecine dans les services d’ophtalmologie des Centres Hospitaliers Universitaires.

 

Pourquoi
consulter ?

  • Pour les dépistages précoces de la vision de l’enfant
  • Pour la détermination des corrections optiques
    et renouvellement de lunettes
  • Pour le suivi des strabismes
  • Pour la détermination des corrections optiques
    et renouvellement de lunettes
  • Pour évaluer l’impact de la vision dans le cas de troubles neurovisuels
    ou du neurodévellopement
  • Pour le contrôle de l’évolution correcte de la vue des enfants
  • Pour des difficultés d’adaptation aux lunettes et verres progressifs
  • Pour dépister les amblyopies (un œil voit mal)
  • Pour des difficultés d’adaptation aux lunettes et verres progressifs
  • Dans les cas de troubles musculo-squeletiques, de douleurs posturales
    ou de vertiges

Le poids du regard

Voir, c’est comprendre le monde qui nous entoure. Cela implique la capacité à distinguer les éléments, à les discriminer, et à percevoir les choses de manière simple et nette.
Regarder, en revanche, c’est maîtriser notre vision pour mieux appréhender notre environnement.
Cela nécessite d’orienter notre regard et d’utiliser nos compétences
sensori-motrices pour parvenir à une activité visuelle efficace et à des gestes adaptés.
La vision joue un rôle primordial dans notre quotidien, car elle est essentielle pour accomplir toutes les tâches de la vie courante.

80%

Le regard représente 80% de nos
informations quotidiennes

Le regard est anticipateur
 de tous nos mouvements

Le regard est sollicité du matin 
au soir toute la vie

Le regard doit être fluide,
automatique, sans effort

La scène visuelle se projette sur la rétine sous la forme d’un faisceau lumineux qui sera transformé
 en signal électrique pour transiter sous cette forme jusqu’au cerveau.
Ce qu’on voit n’est pas forcement la réalité c’est une reconstruction par le cerveau,
on ne voit pas tous la même chose, on a tous des cerveaux différents donc des reconstructions
différentes de ce qu’on voit.

Les défauts visuels

Souvent, les patients confondent deux éléments très différents, la vision et la réfraction.
La vision ou acuité visuelle correspond à ce que le patient voit, et est exprimé en dixièmes. Une vision est considérée comme normale quand le patient lit 10/10ème sur le tableau. Il s’agit là d’une valeur moyenne, et pas du tout un maximum. Les enfants arrivent souvent à 15/10ème ou plus.
Une mauvaise vision correspond à 1 ou 2/10ème par exemple.
La réfraction est la puissance des verres de lunettes nécessaire pour obtenir une vision aussi bonne que possible.
Quelqu’un qui n’a pas besoin de lunettes pour lire 10/10ème est dit « emmétrope ».
Il existe plusieurs « défauts visuels » qui font que certaines personnes n’atteignent 10/10 d’acuité visuelle 

La myopie

Un patient qui est myope a un œil un peu trop long, donc l’image se forme devant la rétine et il verra flou de loin. Pour le corriger, il aura besoin de verres concaves, divergents, négatifs.
On parle par exemple de myopie de -2,00 dioptries.

Il suffit d’une faible myopie pour être très gêné. Ainsi un myope de -0,50 dioptrie ne voit que 5/10ème sans lunettes, mais bien sûr 10/10ème avec sa correction.

En principe, avec ses lunettes, il devrait avoir 10/10ème avec sa correction, mais ce n’est pas toujours le cas (maladie oculaire, oeil faible de naissance…). Une règle ancienne des ophtalmologistes rappelle « 10/10ème ou un diagnostic ».

En revanche, ce qui est grave, c’est lorsque le patient a une vision qui baisse. S’il a 2 ou 3/10ème avec sa correction et qu’elle ne peut pas être amélioré par des verres. Cela peut être dû à une maladie de la rétine, une cataracte, une tumeur.

L’hypermétropie

Le patient qui est hypermétrope a un œil un peu trop court, donc l’image se forme derrière la rétine. Il va être gêné de loin et de près sans lunettes.
Si le patient est jeune, il a la capacité d’accommoder, c’est à dire de « forcer », « mettre au point » pour ramener l’image sur la rétine, cela s’appelle l’accommodation. Il arrivera à voir net au prix d’un effort et cela risque d’entraînera des maux de tête, un inconfort dans le travail ou devant l’ordinateur. Il faut se méfier des examens qui concluent que tout va bien quand la vision est de 10/10ème sans correction, car le sujet peut être hypermétrope depuis des années.
L’hypermétropie chez les enfants doit absolument être connue, donc dépistée. Comme dit plus haut, on peut parfaitement avoir une acuité visuelle de 10/10emes et être hypermétrope. Un enfant hypermétrope ne se plaindra jamais de rien mais il doit fournir, au quotidien, un effort qui finira par le fatiguer et pourra avoir un impact négatif.

L’astigmatisme

Un patient astigmate a des yeux un peu « aplatis », de forme ovale, ou bien une cornée irrégulière, ce qui va troubler la vision de loin et de près. Il faut des verres spéciaux pour corriger ce défaut. On peut être astigmate et myope ou bien astigmate et hypermétrope.

La presbytie

Un patient presbyte a des difficultés à lire de près, à partir de 45 ans (en moyenne). Le vieillissement naturel de l’œil (et du cristallin) fait que l’accommodation qui permettait la mise au point en vision de près (comme celle d’un appareil photo quand on veut prendre une photo proche) faiblit et la mise au point ne se fait plus correctement. On peut bien sûr être myope, hypermétrope et/ou astigmate en plus. On adapte en principe des verres progressifs pour n’avoir qu’une paire de lunettes. Les myopes voient très bien de près sans lunettes, les hypermétropes sont gênés très tôt, vers 42 ans pour la lecture.

En pratique

Bilan orthoptique et
rééducation si nécessaire

Les bilans suite à des symptômes, une gêne, une plainte 

  • Maux de tête
  • Gêne à la forte luminosité
  • Difficultés à supporter vos lunettes
  • Difficultés à évaluer les distances (en voiture notamment)
    et renouvellement de lunettes
  • Yeux rouges qui larmoient trop souvent
  • Instabilités ou des vertiges accompagnés ou pas
    de nausées et quelquefois de vomissements
  • Vertiges ou instabilités dont l’étiologie orl a été écartée
  • En général une vision «inconfortable»
  • Fatigue visuelle qu’il y ait ou non, une intense activité informatique
  • Difficultés à la lecture souvent traduit par les patients par un désintérêt
  • Vision double ou trouble par moments ou de façon prolongée
  • Pour des difficultés d’adaptation aux lunettes et verres progressifs
  • L’impression assez gênante que les personnes sont toujours
    un peu trop proches ce qui amène à détourner votre regard
  • Problèmes d’origine posturale : des douleurs récurrentes au niveau du dos,
    des cervicales, des occlusions dentaires douloureuses, des douleurs de la mâchoire
    ou bruxisme (grincement des dents) des problèmes d’appuis podaux, des douleurs asymétriques..

Prescription
de corrections optiques

Pourront venir consulter un orthoptiste pour un bilan visuel sans ordonnance préalable — en accès direct — les patients âgés de 16 à 42 ans.
L’orthoptiste pourra alors proposer la prescription d’une correction optique (lunettes) si l’état de santé visuelle du patient le permet.
Le cas échéant, le patient sera orienté vers un médecin ophtalmologue, afin de bénéficier d’un examen médical complémentaire.
Cette mesure permet de faciliter l’accès aux soins pour un nombre de patients estimé à 6 millions, de réduire les délais d’attente et d’améliorer l’organisation de la filière visuelle.

Renouvellement optique

Pour un renouvellement d’équipement lunettes

l’orthoptiste peut adapter, après réalisation d’un examen de la réfraction et sauf opposition du médecin mentionnée expressément sur l’ordonnance, les corrections optiques des prescriptions médicales de verres correcteurs datant de moins de 

  • 1 an, pour les patients âgés de moins de 16 ans
  • 5 ans, pour les patients âgés de 16 à 42 ans
  • 3 ans, pour les patients âgés de plus de 42 ans

Pour un renouvellement d’équipement lentilles

l’orthoptiste peut adapter, après réalisation d’un examen de la réfraction et sauf opposition du médecin mentionnée expressément sur l’ordonnance, les corrections optiques des prescriptions médicales initiales de lentilles de contact oculaire datant de moins de 

  • 1 an, pour les patients âgés de moins de 16 ans
  • 3 ans, pour les patients âgés de 16 ans et plus

Dépistage de la
rétinopathie diabétique

Le dépistage de la rétinopathie diabétique avec lecture différée est pris en charge par l’Assurance Maladie. Le point sur ce mode de dépistage par télémédecine, et sur sa mise en œuvre par le médecin prescripteur et l’ophtalmologiste. L’objectif du dépistage de la rétinopathie diabétique est de prévenir la déficience visuelle due à la rétinopathie, par l’identification précoce de la maladie et la mise en place d’une intervention adaptée.

Tous les diabétiques ne bénéficient pas d’un suivi ophtalmologique annuel tel que recommandé. L’objectif général de ces recommandations en santé publique est d’améliorer le dépistage de la rétinopathie, en précisant les populations à dépister et les rythmes d’examen du fond d’œil des diabétiques, et en évaluant quels peuvent être l’intérêt et les conditions de réalisation d’un dépistage par lecture différée par l’ophtalmologiste de photographies du fond d’œil.

Retrouvez la carte des orthoptistes pratiquant ce dépistage ci dessous.

Basse vision

Réadaptation et compensation du handicap visuel.

Décret de
compétences

Les orthoptistes sont des professionnels de la santé visuelle.
L’orthoptie consiste en des actes d’exploration, de rééducation et de réadaptation de la vision utilisant éventuellement des appareils et destinés à traiter les anomalies fonctionnelles de la vision.


Les orthoptistes
sont habilités à

Renouveler

les ordonnances des corrections optiques (lunettes ou lentilles).

Réaliser

un bilan orthoptique (sur prescription de tout médecin généraliste ou spécialiste), l’orthoptiste établit un diagnostic orthoptique, l’objectif et le plan de soins. Ce bilan est accompagné du choix des actes et des techniques appropriées.


Les orthoptistes
sont seuls habilités à

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